le blog de l'athénée

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Perspective

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Posté le : 26 juin 2009 11:30 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Direction Patrice Martinet

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Après dix mois d’envois quotidiens, le blog de Clémence pour l’Athénée s’arrête pour les vacances et reprendra le lundi 28 septembre prochain!

Ce n’est donc pas complètement la fin et je n’ai pas reçu de prix, mais je me permets tout de même un petit épisode remerciements. Merci:

- à Patrice Martinet, le directeur de l’Athénée, qui a permis l’existence du blog, accepté une parole libre au sein de son théâtre et accessoirement qu’on le taquine parfois.
- à toute l’équipe administrative de l’Athénée, qui a toujours été très coopérative et sincèrement charmante.
- à tous les membres de l’équipe technique, qui ont accepté que je traîne dans leurs pattes avec mon appareil photo et mon carnet en répondant à mes questions avec beaucoup de bonne humeur, y compris dans les moments de montage les plus critiques.
- aux ouvreurs, qui m’ont souvent signalé des scènes à photographier (le tout avec le sourire, évidemment).
- aux artistes qui se sont prêtés au jeu et qui, par leur talent et leur créativité, sont pour beaucoup dans le contenu du blog.
- à mes parents, sans qui je ne serais pas là (et à mon frère, sans qui je pourrais être là quand même mais bon).
- à mon ordinateur et mon appareil photo, qui ne m’ont jamais lâchée même dans les moments les plus difficiles.
- à l’inventeur de la caféine, à qui je dois beaucoup.
- à mon lit, que je n’ai pas beaucoup vu cette saison mais à qui j’ai souvent pensé.
- et bien sûr à vous tous, les lecteurs du blog, à qui j’écris spécialement tous les matins, qui sont l’objet de bien des interrogations (qui sont-ils? Que pensent-ils? Sont-ils plutôt thé ou café?) mais aussi d’attentes (quelqu’un viendra t-il me parler à la représentation de ce soir? Combien de commentaires aujourd’hui?), et dont le soutien et la présence sont évidemment essentiels.

Concernant les résultats du petit sondage de la semaine dernière sur votre lecture du blog, sachez que vous êtes 32% à me lire au petit déjeuner, 37% en arrivant au travail, 26% en fin de journée et 5% en cas d’insomnie ou d’ennui profond (vous, les 5%, je vous retiens). Désolée à tous les retraités, étudiants, travailleurs à domicile, artistes, sans internet au travail, bref à tous ceux qui ne pouvaient pas vraiment répondre à ce sondage forcément restrictif.

En prime, la dernière photographie de la saison : Thomas et Thomas faisant l’entretien des perches de la grande salle de l’Athénée.

 



Merci encore à tous, bon été et à la saison prochaine!

Coulisses

Élémentaire, mon cher Jouvet (3)

Posté le : 23 juin 2009 08:21 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Direction Patrice Martinet

Je vous ai déjà parlé de la caverne d’Ali Martinet, le directeur de l’Athénée (ici et ). Voici aujourd’hui l’histoire d’un premier objet présent dans son bureau, le pupitre (la voiture rouge à ses pieds viendra après):

 

Ce pupitre vient du Consulat général de France à Cluj-Napoca (ou Klausenburg)  en Transylvanie (Roumanie) qui a fermé ses portes dans les années 1948-49.
Très francophile, la Roumanie accueillait sur son territoire un important réseau français mais, à l’arrivée au pouvoir du Parti Communiste, les relations diplomatiques avaient été rompues et les représentations françaises fermées à l’exception de l’ambassade de Bucarest.

Les archives et divers objets du consulat de Cluj-Napoca sont donc repartis en France, et ce qui restait a été mis sous scellés dans le bâtiment ainsi devenu villa fantôme. Arrivé comme lecteur à l’université de Cluj-Napoca dans les années 1970, Patrice Martinet a décidé de s’employer à rouvrir la maison mystère.

La détermination paye et le jeune professeur de l’époque réussit à soutirer l’accord nécessaire à la levée des scellés: c’est donc en compagnie du maire de la ville et de l’ambassadeur français que Patrice Martinet découvrit un lieu rempli de poussière où restaient encore un peu de mobilier, deux mille livres et un coffre-fort.
Les livres ont été donnés à l’université de la ville après un tri minutieux par la censure et le mobilier vendu aux enchères: c’est à cette occasion que Patrice Martinet, voulant garder un souvenir de cette aventure, acheta ce pupitre à l’État français.

À l’intérieur, il trouva un timbre sec qui permet de réaliser une empreinte sur papier selon un système de gaufrage et qui avait dû servir pour les passeports: le pupitre a donc sans doute été utilisé pour réaliser des papiers d’identité, et Patrice Martinet peut ainsi confectionner aujourd’hui des faux papiers émanant du défunt “consulat de France en Transylvanie”.

Quant au coffre-fort, il n’a jamais pu savoir ce qu’il contenait, mais un bruit de verre suivi d’un écoulement de liquide alcoolisé à travers la porte le jour de son transport lui laisse penser qu’on a dû y cacher des bouteilles de vins et autres spiritueux…

Bonne journée à tous.

D'hier à aujourd'hui

Les Dieux du stade (1)

Posté le : 06 mars 2009 08:07 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Direction Patrice Martinet

Vous connaissez sans doute la mode des calendriers dénudés, mais saviez-vous que le personnel de l’Athénée fut précurseur en ce domaine auquel nous sommes aujourd’hui presque habitués ?

En 1997, alors qu'il est question de faire des travaux dans les dessous du théâtre, le personnel technique a cette idée souterraine: faire un calendrier des dessous de l'Athénée dans un esprit calendrier de routier -sous la scène en sous-vêtements, si vous préférez.
Après avoir réussi à convaincre le reste des employés (ce qui, on l'imagine, ne fut pas chose aisée) il est décidé de ne pas le dire tout de suite à Patrice Martinet, directeur de l’Athénée.

Le calendrier s’élabore ainsi en cachette avec le photographe de l’Athénée Fabien Calcavechia et, le jour où Patrice Martinet découvrit l’œuvre de ses employés, il décida de leur faire la surprise de s’y ajouter (sous une forme un peu différente, faut pas rêver).
Le calendrier fut envoyé à certains contacts de l’Athénée : tutelles, services culturels, partenaires, théâtres et collectivités reçurent donc l’étrange objet, et quelque chose nous dit qu’il a dû beaucoup faire parler…

Si vous êtes sages et que les personnes concernées l’acceptent, des photos viendront peut-être.
D’ici-là, bon vendredi, bon week-end, et n’oubliez pas qu’En attendant Godot continue après la première qui a eu lieu hier !

Coulisses

Wanted : cheveux

Posté le : 22 janv. 2009 09:02 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Direction Patrice Martinet

Nous avons appris avec beaucoup de surprise que Paul Golub, metteur en scène de La Puce à l'oreille actuellement en représentation à l'Athénée, avait eu Patrice Martinet comme professeur de français à New York en 1972.

Le professeur et l'élève se sont ensuite retrouvés par hasard à une représentation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare mis en scène par l'élève il y a douze ans, en Corrèze.

Impressions des intéressés :

Patrice Martinet : "_ Il portait un uniforme qu'il devait détester, et il était extrêmement sage. Je ne devais pas être très convaincant en professeur de français puisqu'il n'a pas continué dans les lettres"

(Allons Patrice, pas de fausse modestie, il a quand même émigré en France où il fait du théâtre, ce n'est pas exactement comme s'il s'était lancé dans la contrebande)


Paul Golub
: "_ Alors que je n'ai habituellement pas un souvenir très net de mes professeurs, je me rappelle très bien les cours de Patrice Martinet, et j'ai gardé une très bonne impression de lui.
C'était quelqu'un de très ouvert qui demandait à ses élèves de diriger la classe à sa place pendant une heure à sa place alors qu'on avait onze ou douze ans…
Et vous saviez qu'à l'époque, il avait les cheveux longs?"

Inutile de vous dire que depuis cette révélation fracassante, je suis prête à payer quiconque pourrait me donner une photo de Patrice Martinet version beatnik. À vos archives!

Bon jeudi...

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