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Catégorie : Phi-Phi
© Malte Martin
Une bonne année 2011 à tous.
© Malte Martin
Une bonne année 2011 à tous.
Avec la pièce Oncle Vania, nous avions vu ce qu'était une allemande, c'est-à-dire une répétition où l'on joue la pièce en accéléré sans dire l'intégralité du texte pour caler les déplacements, les places de chacun et les changements de décors, de costumes ou d'accessoires (pour revoir la vidéo présentant des extraits d'une allemande d'Oncle Vania, rendez-vous ici. Pour avoir la définition d'une allemande et d'une italienne, c'est là).
Avec Phi-Phi, découvrons aujourd'hui son pendant musical : avant la représentation d'une œuvre musicale, l'équipe procède souvent à ce qu'on appelle un raccord.
Un raccord est une répétition de moins d'une heure où l'on refait certains courts passages du spectacle pour régler quelques détails musicaux —un tempo, une intensité, un équilibre entre instruments ou entre l'orchestre et les chanteurs par exemple.
C'est normalement le chef d'orchestre qui décide, selon les répétitions et représentations précédentes, des passages à retravailler. La plupart du temps, ces passages sont très courts.
À l'Athénée, l'équipe de Phi-Phi effectue un raccord d'environ une demi-heure avant chaque représentation sous la direction de Christophe Grapperon, le directeur musical du spectacle. J'espère pouvoir vous en proposer un montage vidéo dès la semaine prochaine.
Il ne vous reste plus que dix jours pour voir Phi-Phi, une opérette de 1918 mise en scène par Johanny Bert et dirigée par Christophe Grapperon !
Bonne fin d'année 2010.
Dans la fosse de Phi-Phi, vous trouverez dix musiciens : le chef d'orchestre entouré de neuf instrumentistes.
Tour d'horizon des instruments nécessaires à l'orchestration de l'œuvre réalisée par Thibault Perrine (je précise au passage que Phi-Phi connaît de nombreuses versions, l'œuvre ayant été beaucoup reprise depuis sa création en 1918) :
Le clavier du piano avec les mains de Nicolas Ducloux
Des sourdines pour les cuivres
Clarinette et saxophone soprano (en si bémol)
Saxophone alto (en mi bémol)
Trompette
Violoncelle
La tête de la contrebasse.
Il manque le violon, le trombone et la flûte.
Les musiciens ne sont pas les mêmes tous les soirs, alors citons-les tous : Pablo Schatzman et Benjamin Fabre (violon en alternance), Annabelle Brey, Jérôme Huille, Marlène Rivière (violoncelle en alternance), Nicolas Crosse, Benjamin Thabuy (contrebasse en alternance), Nicolas Ducloux (piano), Boris Grelier, Claire Luquiens (flûte en alternance), François Miquel, Christian Laborie, Julien Chabod (clarinette en alternance), Émilie Heurtevent (saxophone), André Feydy, Vincent Mitterrand, Rodolphe Puechbroussous (trompette en alternance) et Frédéric Lucchi (trombone).
Pour les écouter dans Phi-Phi, vous avez jusqu'à la fin de la semaine prochaine ! Bonne journée.
Concernant Phi-Phi, on sait qui sont Phidias, Aspasie et Périclès, que les marionnettes ont beaucoup de doigté, quelles ont été les intentions du metteur en scène, et que certains accessoires ont bien inspiré l'une des interprètes.
Mais finalement, on ne sait pas à quoi l'œuvre ressemble, musicalement parlant : voici donc quelques extraits sonores de Phi-Phi.
Ils ont été captés depuis la salle lors d'une représentation (pardon à mes chers voisins de fauteuil que j'ai dû gêner avec la lumière de mon enregistreur), et l'ensemble dure moins de trois minutes :
Si vous n'arrivez pas à lire l'extrait, cliquez ici pour l'entendre sur le blog ou là pour l'écouter sur YouTube.
Phi-Phi se joue jusqu'au 9 janvier !