le blog de l'athénée

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Pleins feux

Billet-à-brac

Posté le : 20 nov. 2009 09:21 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Entre nous - tchat

La Cantatrice chauve se termine demain: autour du spectacle, un tchat avec François Berreur, regard extérieur du spectacle, et un café-débat autour de la notion d’ordre et de désordre ont eu lieu à l’Athénée.
Pour ceux qui ne pouvaient pas être là (dont moi-même), résumé des épisodes que vous avez manqués:

Le tchat avec François Berreur

nono: Comment avez-vous rencontré Jean-Luc Lagarce ?
François: J'étais étudiant à Besançon, et il m'a vu jouer dans un spectacle amateur. Il avait déjà fondé La Roulotte amateur, sa compagnie, et après les spectacles se sont enchaînés.

Vanille: Pourquoi avoir fondé la maison d'édition des Solitaires Intempestifs?
François: Au départ c'était pour publier un auteur que personne ne voulait publier, nous trouvions avec Jean-Luc ses textes intéressants : il s'agissait d'Olivier Py. Jean-Luc Lagarce ne voulait pas que l'on publie ses textes mais comme il montait Music-Hall et qu'il n'y avait pas d'édition, je l'ai un peu convaincu de nous laisser publier son texte
Vanille: !!!!! Vous avez eu le nez creux....
François: Pas complètement, puisqu'il est parti chez Actes Sud! Je plaisante car en fait nous n'avions pas les moyens de publier le gros volume de La Servante. Il a eu raison !

kiki: le public monte sur scène à la fin du spectacle. Avez vous des anecdotes sur cette participation non conventionnelle?
François: On en aurait des tonnes, mais la plus belle c'était à Autun, où il y a une école militaire et nous avons vu monter une quinzaine de jeunes gens habillés comme le pompier, ou presque...

Nenette: Comment vous est venue l'idée de mettre plusieurs fins ?
François: Dès l'origine, Jean-Luc Lagarce a souhaité intégrer ces fins qu'il a découvert en Pléiade pour renforcer la référence à la mise en scène de Nicolas Bataille et intégrer cette dimension unique dans l'histoire du théâtre. Une mise en scène qui fait partie du patrimoine collectif.
Les fins ramènent à l'origine de la création et surtout elles montrent combien le projet textuel de Ionesco était incroyablement plus moderne encore.

Le café-débat

 

Photo : Florence Cognacq

 

“Le désir de vivre sans règle aboutit à une nouvelle règle…”

“J’assimile la notion de désordre à la notion de bagarre.”

“Je reprends la phrase de Hobbes, L’homme est un loup pour l’homme: c’est le loup le plus fort qui s’en sort…”

“Le rire a une fonction libératrice, mais c’est surtout une question: que se passe-t-il quand on bouleverse la règle du jeu?”

Voir l’intégralité des épisodes est possible: vous trouverez le texte du tchat sur le site de l’Athénée, et la vidéo du café-débat sur celui de Philosophies.tv

Bonne fin de Cantatrice chauve et à la semaine prochaine pour un nouveau spectacle à l’Athénée: l'opéra The Rake’s Progress. Bon week-end à tous !

Pleins feux

“Dans la vie, il faut regarder par la fenêtre.”

Posté le : 18 nov. 2009 08:43 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Entre nous - tchat

Que voit-on des fenêtres de la maison de La Cantatrice chauve ?


Une balançoire, une jardinière, un tuyau d’arrosage…



Ou la tête de six cents spectateurs.


Le public attentif pourra lui aussi surprendre quelques incongruités derrière la vitre, mais ça, c’est à vous de voir…


Vous avez jusqu’à samedi pour assister à La Cantatrice chauve.

D’ici là, vous pourrez discuter avec François Berreur, regard extérieur, via le tchat (ou clavardage) de l'Athénée! Connectez-vous sur le site de l'Athénée aujourd'hui entre 19h et 20h.

 

Bon mercredi!

La corde verte du lapin qui siffle

Avez-vous vu la lune?

Posté le : 17 nov. 2009 08:04 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Entre nous - tchat

(Les personnes friandes d’expressions désuètes me feront l’amitié de ne pas forcément répondre à la question posée en titre)

Comme je commençais à vous le dire le 11 novembre dernier, la lune de La Cantatrice chauve ne tient pas en place: pleine ou croissant, à jardin ou à cour, le petit astre est le fruit d’un projecteur spécial nommé telescan dont le fonctionnement m’a été expliqué par Dominique Lemaire, directeur technique adjoint de l’Athénée, toujours là quand j’ai quelqu’un à embêter.

Le telescan est constitué d’une lumière qui traverse toute une série de lentilles puis un cache pour enfin aller se refléter dans un miroir.

Le cache est appelé gobo: il s’agit d’une forme découpée en verre ou en métal qui permettra de transformer un faisceau en fleur, grillage, spirale, feuillage, brosse à dents ou, en l’occurrence, croissant de lune.
Avec les gobos en verre, il est également possible d’y imprimer des photographies pour un effet diapositive.

Le miroir est le cercle lumineux à gauche la photo: mobile, il permet de diriger le faisceau à l’endroit souhaité, exactement comme quand Dominique Lemaire était petit et qu’il s’amusait à éblouir les grandes personnes avec un miroir et un rayon de soleil (parce que moi, évidemment, je ne l’ai jamais fait).


Pour voir la lune de La Cantatrice chauve, c’est jusqu’à samedi !

Et pour discuter avec François Berreur, regard extérieur sur ce spectacle, en restant tranquillement chez vous, cela sera demain de 19h à 20h: connectez-vous sur le site de l’Athénée dans ces heures et pénétrez dans la salle de tchat!
Le tchat, c’est le clavardage chez nos amis québécois: mélange de clavier et de bavardage, il s’agit d’une conversation par écrit en temps réel via internet qui vous permettra de discuter directement avec François Berreur et les autres spectateurs.

Bon mardi!