le blog de l'athénée

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Coulisses

La fin n'est qu'un début

Posté le : 08 févr. 2013 07:39 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Fin de partie

de

Perspective

Chercher le noyau de l'être humain

Posté le : 07 févr. 2013 06:36 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Fin de partie

Samuel Beckett s’est beaucoup tenu à l’écart des médias, se gardant bien de donner une quelconque explication à ses textes : entretenant le mystère, l’auteur laissait ainsi une œuvre complexe et secrète d’où le brouillard ne se dissiperait jamais vraiment.

Ce sont souvent ses interprètes qui en parlent le mieux : alors que les comédiens ne sont pas toujours les mieux placés pour analyser les textes qu’ils jouent, je me souviens par exemple avoir particulièrement appris avec les acteurs d’En attendant Godot –dont certains jouent d’ailleurs aussi dans Fin de Partie qui commence à l’Athénée ce soir (interview ici et ).

Hier, en naviguant sur le site internet de l’Institut National de l’Audiovisuel, j’ai trouvé une interview de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, qui, en 1968, évoquent l’écriture de Beckett.
Pour rappel, ces deux grandes personnalités du théâtre et du cinéma ont beaucoup contribué à faire connaître Beckett et en particulier la pièce Oh les beaux jours, immortalisée par l’interprétation de Madeleine Renaud dans Winnie.

La vidéo dure moins de trois minutes et peut être consultée ici : site de l'INA.

 

Fin de Partie de Samuel Beckett mis en scène par Bernard Levy se joue à l'Athénée du 7 au 16 février. Bonne journée !

 

Clémence Hérout



Pleins feux

Le jeu reprend

Posté le : 06 févr. 2013 07:08 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Fin de partie

L'impatience m'emporte vers l'anticipation. Demain soir, le jeu reprend.

le 7

Pleins feux

Question pour un champion (7)

Posté le : 05 févr. 2013 06:27 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Fin de partie

Élément constitutif d’un tout, je peux être consubstantielle, constitutive, intégrante ou centrale. Dans l’immobilier, mon caractère commun ou privatif détermine l’affectation des charges, tandis que le monde judiciaire me substitue en général au concept de personne (physique ou morale).

Signifiant souvent une certaine quantité ou une portion, je désigne également l’appartenance –qui peut confiner à l’invisibilité quand je suis accolée à un décor ou des meubles, mais à la centralité si je suis prenante.

Résultat d’une division, je peux servir à évoquer un rôle à tenir ou une partition à exécuter. On peut me les casser au pluriel (mais c’est vulgaire), prendre quelqu’un à moi (mais c’est agressif) ou m’associer à des jambes en l’air (mais ce n’est pas pour les enfants). Dans le jeu et le sport, je peux être remise, gagnée, abandonnée ou serrée.

Fine, de campagne ou de plaisir, on aime bien en être : mais j'ai toujours une fin, en particulier chez Samuel Beckett (à l’Athénée à partir de jeudi dans la mise en scène de Bernard Levy).

Je suis ? Je suis ? Donnez votre réponse sur le blog ici.

 

Clémence Hérout

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