le blog de l'athénée

Retrouver les billets du blog postés de 2008 à 2018

Ils ont blogué pour l’athénée pendant 10 ans
D'hier à aujourd'hui

Athénée Bernhard Affiches

Posté le : 15 oct. 2009 09:00 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Claus Peymann / Sik Sik

Thomas Bernhard est un auteur régulièrement célébré à l'Athénée: grâce au travail photographique de Dominique Lemaire, directeur technique adjoint du Théâtre, faisons un saut dans le passé de l'Athénée (et du graphisme).

1988: Simplement compliqué
Mise en scène Christian Colin


1991: Les Apparences sont trompeuses
Mise en scène Dominique Féret

 

2003: RitterDeneVoss
Mise en scène Hans Peter Cloos
Comme dans le cas de Minetti, Ritter, Dene et Voss sont des noms d'acteurs ayant réellement existé.

 

2007: L'Ignorant et le Fou
Mise en scène Emmanuel Daumas

 

2008: Claus Peymann compra un paio di pantaloni e viene a mangiare con me
Thomas Bernhard en italien mis en scène par Carlo Cecchi

 

2009: Minetti
Mise en scène Gerold Schumann
À l'Athénée jusqu'au 24 octobre!

 

Bonne journée à tous.

 

Pleins feux

Flash-back

Posté le : 15 juin 2009 08:31 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Claus Peymann / Sik Sik

La saison 2008-2009 de l’Athénée s’est terminée avec Les Mains sales et Les Justes (ou Les Mains justes, pour ceux qui voudront aller plus vite), mais vous souvenez-vous des spectacles qui ont habité l’Athénée et ce blog depuis septembre dernier?
Flash-back (ou analepse, pour ceux qui préfèrent éviter les anglicismes) très subjectif:

 

Le texte oublié sur le banc de Rêve d’automne
de Jon Fosse mis en scène par David Géry.



«Il y a quelque chose qui pourrait toucher à la pornographie dans l’opéra.»
Paul-Alexandre Dubois, le metteur en scène de L’Opéra de quatre notes de Tom Johnson en entretien sur le blog.

Extrait du Tribun/Finale de Mauricio Kagel mis en scène par Jean Lacornerie:
«La police, c’est vous!»

 

La seule photo que j’avais réussi à prendre de Claus Peymann/Sik Sik,
le spectacle double de Carlo Cecchi.

 

«Si tu veux essayer de plaire à tout prix, tu pleures dès que tu en entends un tousser dans la salle! Si je peux te donner un conseil : pense à ta grand-mère et fais une œuvre!»
Céline Sallette, actrice dans après la répétition d'Ingmar Bergman mis en scène par Laurent Laffargue, à des étudiants en art venus voir le spectacle.

 

Le Magazine, l’émission de Lionel Esparza diffusée sur France Musique en direct de l’Athénée à l’occasion des voix d’Olivier Messiaen.

 

«Cette compagnie est un véritable collectif, une troupe où on travaille dans le sens de l'œuvre et non dans celui des individualités. C'est un dialogue constructif où tout le monde va dans la même direction.»
Jean-Philippe Salerio, le metteur en scène de l’opérette La Cour du Roi Pétaud, en entretien sur le blog.

 

Les bouts de bois que l’on frappe l’un contre l’autre dans
La Puce à l’oreille de Georges Feydeau mis en scène par Paul Golub pour faire un bruit de claque.

 

Les enfants partant du premier concert de Claire-Marie Le Guay, pianiste en résidence à l’Athénée: un deuxième concert a suivi, et vous pourrez la retrouver l’année prochaine!

 

Le lustre magnifique de l’opéra Les Enfants terribles de Jean Cocteau et Philip Glass mis en scène par Paul Desveaux.

 

«Dans En attendant Godot, chaque réplique ouvre mille portes…»
Patrick Zimmermann, comédien dans En attendant Godot de Samuel Beckett mis en scène par Bernard Levy, en entretien sur le blog.



La traduction française de la morale de Cosi fan tutte, l’opéra de Mozart et Da Ponte mis en scène par Yves Beaunesne et dirigé par François Bazola:
«Heureux celui qui, malgré les ennuis, arrive à prendre la vie du bon côté…»

 

Chantal et Gérard: c’est le prénom des deux spectateurs qui, après avoir vu Riders to the Sea de Ralph Vaughan Williams d’après John Millington Synge à l’Athénée, ont décidé de se rendre sur les îles d’Aran où se déroulait l’action de l’opéra.

Un concentré (et une sélection!) des effets sonores que l’on pouvait entendre dans La Cantatrice chauve, un opéra de Jean-Philippe Calvin d’après Eugène Ionesco mis en scène par François Berreur.
(Retrouvez la vidéo ici sur YouTube)

 


«À quel monde meilleur rêvez-vous? Et comment allez-vous le construire?»
étaient les questions posées pour le cinquième forum de discussion des jeunes organisé par l’Athénée: le 15 mai dernier, quatre cents lycéens ont ainsi pu débattre à l’Athénée avec Daniel Cohn-Bendit, François Durpaire, Susan Georges et Bruno Rebelle.

 

Après trois ans de résidence et quatre concerts cette saison à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, le Quatuor Psophos tire sa révérence avec le concert de clôture, Brahms/Strauss, dans le décor des Mains sales.



«Le théâtre de l’engagement, c’est peut-être vouloir défendre le texte dans un monde où les paroles sont sommées de laisser la place à l’image, où le fond cède à la forme. Mais quand il n’y a plus de paroles, c’est le début de la barbarie! C’est ce que nous combattons.»
Guy-Pierre Couleau, le metteur en scène des Mains sales de Jean-Paul Sartre et des Justes de Camus, en entretien sur le blog.

La troupe des Justes d’Albert Camus mis en scène par Guy-Pierre Couleau salue pour sa dernière représentation à l’Athénée.

Le public de la présentation de la saison 2009-2010 de l’Athénée commençant à sortir du théâtre: si vous n’avez pas pu y assister, cliquez ici pour découvrir les spectacles que vous propose l’Athénée à partir de septembre prochain!

 

 

Et vous, qu’avez-vous retenu de cette saison 2008-2009 de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet? Pour nous le dire, cliquez ici et laissez un commentaire sur le blog!

Bon début de semaine à tous.


PS : des commentaires au billet de jeudi se sont ajoutés pendant le week-end, promis, je vous réponds aujourd’hui! Le sondage sur votre lecture du blog est toujours actif.

 

Perspective

La police, c'est vous !

Posté le : 30 déc. 2008 09:26 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Claus Peymann / Sik Sik

Les Parisiens se souviendront peut-être des affiches qui lançaient en ce début de saison : "La police, c'est vous !" : aviez-vous reconnu de quelle pièce la phrase était tirée? C'est au choix parmi Rêve d'automne, L'Opéra de quatre notes, Le Tribun/Finale et Claus Peymann/Sik Sik.

Quant à "Nous allons attaquer le mur de l'intimité", d'où provient-elle à votre avis? après la répétition, 2x4 du Quatuor Psophos, Les voix d'Olivier Messiaen ou La Cour du Roi Pétaud ? Vous évoque t-elle quelque chose de particulier?

Avec des affiches moins explicites, des programmes de salle d'auteur et ce blog, un nouveau mode de communication se met en marche à l'Athénée : pour y participer il suffit de prendre cinq minutes en cliquant sur "ajouter un commentaire" en bas de ce billet. En espérant vous lire très bientôt, je vous souhaite un bon mardi!

Pleins feux

La solitude du photographe

Posté le : 10 nov. 2008 08:35 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Claus Peymann / Sik Sik

J'aurais beaucoup aimé pouvoir vous proposer un bel album photo des répétitions de Claus Peymann…/Sik Sik qui a quitté les murs de l'Athénée hier après-midi, et c'est dans cette optique que je suis allée me cacher dans le fond de la salle avec mon appareil la semaine dernière.

Seulement voilà, à peine une photo prise, j'entendis Carlo Cecchi, qui pourtant me tournait le dos, marmonner en italien une question où j'eus l'impression de reconnaître les mots "luce" et "verde" : autrement dit, rien n'échappe à un artiste perfectionniste assis dans le parterre, pas même un petit témoin vert de mise au point sur un appareil photo placé vingt mètres derrière lui au deuxième balcon -les localisations sont véridiques. Je préférai donc m'échapper assez rapidement pour qu'il croie encore avoir rêvé et avant qu'il accuse le régisseur lumière de s'être trompé dans la couleur des gélatines (vous connaissez déjà ce mot si vous avez tout suivi).

Comme quoi, comme Lady Diana est censée l'avoir prononcé selon certains sites internet regroupant des citations plus ou moins véridiques : "Les photographes : ils ne font que leur boulot mais parfois ils devraient s'en abstenir". Il n'est toutefois pas précisé si elle l'a dit avant ou après sa mort.

La plupart de ceux d'entre vous qui me lisent aujourd'hui ne font sûrement pas le pont d'avant ce mardi 11 novembre : en récompense, voici la photo rescapée de cet après-midi du 5 novembre dernier.

Claus Peymann Sik Sik

Demain, le montage technique d'après la répétition, le prochain spectacle de l'Athénée, continue malgré l'armistice. J'aurai une pensée pour les courageux mais resterai du côté des chanceux : je vous dis donc à mercredi!

voir plus de billets