le blog de l'athénée

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Ils ont blogué pour l’athénée pendant 10 ans
D'hier à aujourd'hui

Que sont-ils devenus ?

Posté le : 30 sept. 2013 08:13 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Archives

C’est toujours amusant, quand on a croisé des artistes à l’Athénée, qu’on les a photographié(e)s en slip en train d’essayer des costumes ou rigolé avec eux avant qu’ils entrent en scène, de les revoir quelques années plus tard au cinéma ou recevant un prix.

Voici une petite liste non-exhaustive d’acteurs passés à l’Athénée depuis 2008 et revus ensuite ailleurs que sur des planches (toutes les photos ont été prises par moi à l’Athénée).



Engrenages
Je consacre une partie entière à la remarquable série judiciaro-policière de Canal+ intitulée Engrenages, qui étonne tant par la qualité de son écriture et de sa réalisation que par l’excellence du jeu de ses comédiens. Et pour cause, la plupart viennent du monde du théâtre et certains sont d’ailleurs passés par l’Athénée.
Ce qui me permet de casser régulièrement la tension insoutenable des épisodes en m’exclamant que “aaaah, mais c’est Cédric !” ou “tu peux mettre pause, là ? Attends, reviens en arrière.... C’est Flore, je le savais !”

J’ai ainsi pu reconnaître au long des quatre saisons d’Engrenages, jouant des rôles plus ou moins longs :



Cédric Appietto, vu à l’Athénée dans Splendid’s et Vénus.




Flore Lefebvre des Noëttes, vue à l’Athénée dans Les Justes et Les Mains sales (ici dans Les Justes aux côtés de Frédéric Cherboeuf)




Pierre-Alain Chapuis, qui joue dans Engrenages le mari de Flore, et qu’on avait vu à l’Athénée dans L’Échange (ici fumant une cigarette près d'Aline Le Berre). Il a également joué dans de nombreuses autres séries télévisées.





René Loyon, vu aux côtés de Robin Renucci dans Oncle Vania (ici complètement à droite, et malheureusement peu éclairé)



Vincent Debost, venu à l’Athénée dans La Cerisaie (ici aux côtés d’Océane Mozas, dont je reparlerai plus bas, et de Christophe Giordano)






Bernard Mazzinghi : en plus d’Engrenages, l’interprète de Krogstad d’Une maison de poupées a été vu dans le film 38 témoins.




Détail amusant : on retrouve également Laurent Fernandez, vu à l’Athénée pour Vénus, dans Engrenages et 38 témoins (mais aussi dans le film Les Lyonnais d’Olivier Marchal).




En-dehors d’Engrenages


(oui, on ne voit rien sur cette photo)


La carrière de Céline Sallette, que l’on avait déjà vue au cinéma dans Meurtrières de Grandperret ou Marie-Antoinette de Sofia Coppola avant son passage à l’Athénée pour Après la répétition (l’interview que j’avais réalisée d’elle est ici), a vraiment explosé depuis quelques années : on a ainsi pu l’admirer dans Au-delà de Clint Eastwood, L’Apollonide : Souvenirs de la maison close de Bonello, De Rouille et d’os d’Audiard, Le Capital de Costa-Gavras ou la série Les Revenants de Canal+. Mon âme par toi guérie de François Dupeyron vient juste de sortir au cinéma, et elle a obtenu le prix Romy-Schneider en 2013.

 



Vu dans Vénus et dans La Mouette à l’Athénée, Xavier Legrand a beaucoup fait parler de lui cette année en tant que réalisateur du court-métrage Avant que de tout perdre avec Léa Drucker : Avant que de tout perdre a remporté de très nombreux prix, dont le Grand Prix, le Prix de la presse Télérama, le Prix du public et le Prix national de la jeunesse au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. Il est sélectionné pour plusieurs compétitions à venir, dont le Festival international du court-métrage d’Uppsala ou le Festival du Film de Hollywood.
Par ailleurs, Xavier Legrand a été nommé Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.




Claire Cahen tenait un rôle muet dans Caligula. Ironique quand on sait que c’est sa voix que l’on entend régulièrement en commentaire de documentaires diffusés sur Arte ou dans des fictions de France Culture.

 



Patrick d’Assumçao jouait aussi dans Caligula : on a pu largement le voir dans le film L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie.




En plus de jouer dans Les Justes et Les Mains sales, Nils Öhlund a mis en scène Une maison de poupées à l’Athénée. Il jouait également un rôle important dans le téléfilm Le Choix de Myriam auprès de Leïla Bekhti.




Gina (ou Jina) Djemba jouait le rôle éponyme de Vénus. On a également pu la voir dans la série Les Bleus sur M6 ou dans le téléfilm Folie douce aux côtés de Muriel Robin.

 




J’avais publié des photos prises par David Geselson sur le plateau des Trois Soeurs : c’est pourquoi j’ai été particulièrement contente de le voir dans le film Alyah (et aussi, apparemment, dans La Vie domestique qui sortira la semaine prochaine, tout comme Océane Mozas vue à l’Athénée dans La Cerisaie aux côtés de Vincent Debost ci-dessus).




Enfin, Tewfik Jallab jouait dans Splendid’s : il tenait également le premier rôle de Né quelque part avec Jamel Debbouze.

 


Et je ne parle pas des artistes que l’on connaissait largement avant leur passage à l’Athénée, et qu’on n’est donc pas surpris de revoir ailleurs (Olivier Py, Robin Renucci, Fanny Cottençon, Bruno Putzulu, Guillaume Gallienne, Marianne James, Éric Cantona) ni de ceux et celles que l’on recroise souvent sur d’autres scènes de théâtre... Marina Hands, que l'on verra à l'Athénée dans Lucrèce Borgia à partir de la semaine prochaine, est de celles-là.

Comme je ne travaille à l’Athénée que depuis 2008, j’oublie certainement des artistes, dont vous vous souviendrez peut-être. N’hésitez pas à compléter la liste en laissant un commentaire ici !

Bon lundi !



Clémence Hérout

Coup de théâtre

Chaque voix compte

Posté le : 07 juin 2011 08:54 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Archives



Le 14 mai dernier, l'Athénée présentait les spectacles de la saison 2011-12 qui commencera en septembre prochain.

Les metteur(e)s en scène et chefs d'orchestre qui feront la programmation à venir se sont donc assis les uns après les autres dans les trois fauteuils posés dans le décor du Récit de la servante Zerline qui se donnait dans le Théâtre à ce moment-là.

Pour découvrir les visages des artistes de l'Athénée, restez attentifs aux billets à venir sur le blog ! Des photos prises côté scène et côté coulisses vont arriver très vite.

Bonne journée à tous.

Coup de théâtre

Portrait de spectateur (1) : Alekssandre

Posté le : 25 juin 2010 05:55 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Archives

En novembre dernier, je vous avais annoncé à la fois des écrits et des portraits de spectateurs à paraître sur le blog.

Si Laetitia, Pierre et Jean, tous trois lecteurs du blog, se sont lancés pour publier un texte sur l'Athénée en particulier ou le spectacle vivant en général, je n'avais pas encore pu réaliser un portrait de spectateur. Pour cette fin d'année, voici donc le premier qui inaugurera, je l'espère, une petite série la saison prochaine :



Lorsque je contacte Alekssandre pour la première fois en octobre dernier, je ne sais rien de lui à part que son prénom a dû faire soupirer plus d'un employé de mairie, qu'il a laissé des commentaires réguliers sur le blog en changeant parfois de nom (le fourbe), et qu'il m'a fait parvenir un gentil courrier à l'Athénée un jour de février 2009.

Les brefs messages qu'il m'a adressés ne témoignent pas vraiment d'une personnalité aimant s'étaler, mais je ne sais pas pourquoi, je lui écris tout de même un mail pour lui proposer de faire son portrait lors de sa prochaine venue à l'Athénée.


À vrai dire, je m'attends à un refus ou à quelques tergiversations, mais son accord sans réserve tombe quelques minutes plus tard.
Bon, les tergiversations viendront tout de même un peu après : alors que j'entre dans la phase agenda, il me donne les dates de ses prochaines venues à l'Athénée et finit par me demander l'air de rien, en fin de mail : "À propos du portrait. Souhaitez-vous que nous parlions de théâtre ou de la pièce que j'aurais vue ?".
Je lui réponds que "pour le portrait de spectateur, je compte parler de vous en fait, ou plus exactement d'avoir une conversation sur les sujets qui viendront naturellement et de synthétiser ensuite la chose... Cela peut donc aller de vos goûts culinaires à la couleur de vos chaussettes en passant par les pièces que vous aurez vues à l'Athénée ou votre première fois au théâtre………".

Je m'attends à ce que le bernard l'ermite rentre dans sa coquille (ne me dites pas que les bernard l'ermite n'ont pas de coquille, j'ai vérifié : certes, ils n'en ont pas une à eux, mais ils se logent dans celles que leurs congénères ont abandonnées), mais sa réponse me parvient le lendemain, le 19 novembre : "D'accord pour le portrait ! Et puis parler de mes chaussettes est toujours un vrai plaisir. En effet, j'ai toujours grand soin à les choisir :

"


                                                      
Là, j'ai conscience d'être tombée sur un vrai challenger, un concurrent à ma propre succession au blog de l'Athénée, un homme prêt à en découdre, un type qui n'hésite pas à m'envoyer une photo de ses pieds alors qu'on ne s'est jamais vus.
Rassure-toi Papa, je n'ai pas cédé à la surenchère, je sais qu'il ne faut pas communiquer avec des inconnus, j'aurais pu envoyer une photo pire en retour, je ne l'ai pas fait (ou presque).

En fait, preuve qu'on se fait toujours une image plus ou moins vraie des gens que l'on n'a pas encore rencontrés, le vouvoiement autant que le "bien cordialement" et le ton général des mails d'Alekssandre me faisaient l'imaginer en respectable père de famille de plus de quarante-cinq ans. Le coup des chaussettes m'a mis la puce à l'oreille, confirmée par la consultation du fichier de billetterie de l'Athénée : jusqu'à récemment, le bougre achetait ses places au tarif "moins de trente ans".
(J'en profite pour préciser à ceux qui m'imaginent en blonde de cinquante-cinq ans avec trois chats qu'ils se trompent)

Lors de notre première rencontre quelques semaines plus tard, il me tutoie rapidement tandis que je m'englue dans un tuvoiement longue durée, dans le genre "et toi, ça fait longtemps que vous faites ce métier ?" et autre "vous croyez que tu vas aller voir Guillaume Gallienne ?". La conversation se fait facilement, tellement facilement que je ne sors même pas mon carnet et que je ne lui pose aucune question pour le portrait.

Nous nous revoyons à l'occasion de sa venue à l'Athénée pour Les Garçons et Guillaume, à table! de et par Guillaume Gallienne. Cette fois, j'ai un sursaut de conscience professionnelle et prends donc des notes dans mon carnet au fur et à mesure des questions que je lui pose.


Alekssandre ne se souvient pas de sa première fois au théâtre, mais de sa première émotion théâtrale, si : il s'agissait de L'Allée du Roi
, adapté du roman de Françoise Chandernagor, avec Geneviève Casile. Il ne souvient ni du lieu ("Marseille, Aix-en-Provence, sûrement… Je ne sais plus") ni de la date [d'après mes recherches, c'était pour la saison 1994-1995], uniquement de son admiration devant une actrice capable de jouer tant de rôles, qu'ils soient masculins ou féminins, avec autant de grâce.
Il cite également Un Fil à la patte de Feydeau, vu à la télévision dans l'émission "Au Théâtre ce soir", et plus particulièrement le jeu de Robert Hirsch dans le rôle de Bouzin.

Dans le même ordre d'idées, il ne se souvient pas non plus de sa première fois à l'Athénée, juste de sa première "claque" dans ce Théâtre, Oh les beaux jours de Beckett dans une mise en scène de Giorgio Strehler en 2006 : "je venais de voir une autre mise en scène d'Oh les beaux jours, une vraie catastrophe qui m'avait donné envie de tous les tuer. Enfin bon, je ne vais pas m'étendre là-dessus…
Celle de l'Athénée était en italien, j'y allais avec un peu d'appréhension. Et c'était incroyable : je comprends tout, je comprends ce que ça veut dire, je comprends même le titre, je me prends tout ça en plein visage, je pleure à la fin, j'ai envie d'embrasser tous les murs de l'Athénée. J'étais vraiment ému. J'ai  également un souvenir incroyable du Roi nu de Schwartz mis en scène par Laurent Pelly [2005], et aussi des Justes de Camus mis en scène par Guy-Pierre Couleau [2007].
De manière générale, la programmation de l'Athénée m'épate, on y sent une vraie politique : c'est courageux de monter des textes qui ne sont finalement pas si joués, surtout ceux de Camus. Cela dit, j'attends avec impatience d'y voir un jour Morts sans sépulture de Jean-Paul Sartre…

— Pourquoi vas-tu au théâtre?
— Parce que c'est l'art total par excellence, et que chaque représentation est un moment unique… Le théâtre, ce sont des émotions sincères données par des inconnus et des menteurs qui ne me quittent pas et m'apprennent à vivre. Le théâtre m'a appris à être ce que je suis. Il y a une éducation à prendre dans le théâtre : éducation politique, sociale, culturelle. J'aime le côté mythique de la scène, ce côté "on nous ment", où l'on sait que c'est faux et que pourtant on y croit...
D'ailleurs, cela me fait penser à une représentation de Bérénice de Racine à laquelle j'avais assisté : au moment où Titus annonce qu'il quitte Bérénice, quelqu'un dans le public s'est écrié "Oh, le salaud !!!" Le théâtre, c'est la communion de tout un groupe de personnes, c'est la lumière qui s'éteint, c'est voir de près des acteurs que l'on admire, c'est une odeur aussi...

— Il y a une odeur particulière, à l'Athénée ?
— Bien sûr ! C'est un théâtre très particulier où j'ai l'impression d'être à la maison, de rentrer dans ma famille, que quelqu'un m'y attend… Il paraît très petit alors qu'il peut finalement accueillir beaucoup de gens, et puis il y a certains membres de l'équipe qui sont là depuis des années, cela se voit… C'est très agréable de retrouver des figures connues, des têtes que l'on connaît, même si on ne leur parle jamais…
Son architecture lui donne un petit côté vieillot, complètement cassé par l'audace et le courage des propositions artistiques : ce sont souvent des propositions qui étonnent, avec des comédiens toujours excellents, qui créent un décalage dans ce théâtre aux airs poussiéreux. C'est osé de faire de telles propositions, on voit que la programmation est véritablement portée."


La discussion s'orienta ensuite sur deux questions rituelles du blog, les endives au jambon et le sport à la télévision
(pour comprendre pourquoi, c'est à ce billet de juin 2009). Je ne regrette pas d'avoir abordé ces deux sujets qui me font entrevoir des aspects encore inconnus de mon sujet.

En effet, évoquant les endives au jambon, l'Alekssandre jusqu'à présent positif et pondéré a maintenant l'air d'avoir mis les deux doigts dans la prise : "mais quelle horreur, mais pourquoi on nous fait ça ??? Mais enfin, tu vois bien que c'est immangeable, ne me dis pas que tu en manges, ou pire, que tu en cuisines ? C'est jaunâtre ou verdâtre (je ne sais même pas définir la couleur), ça baigne dans son jus, mais beurk ! Dans ma famille, quelqu'un aimait les endives au jambon, alors ma mère en faisait, et il fallait qu'on les mange, en plus ! N'essaye jamais de me faire avaler ça, jamais !"

Concernant le sport à la télévision, Alekssandre m'apprend qu'il regarde le tennis, le golf, l'athlétisme mais surtout le catch ("je ne sais pas, j'aime bien"), mais aussi le télé-achat nord-américain doublé en français  ("c'est fascinant, je me demande à chaque fois ce qui va se passer") ainsi qu'une mauvaise série brésilienne mal doublée en français ("parce que j'aime la médiocrité réalisée avec soin, et que les gens qui travaillent pour ces produits médiocres en les défendant coûte que coûte, cela a quelque chose d'émouvant").


Sur ce, j'ai voulu photographier les chaussettes qu'il portait ce jour-là. Mais parce que ses chaussettes du jour étaient de simples socquettes blanches, il refusa catégoriquement, arguant que j'allais nuire à sa réputation d'enchaussetté cinq étoiles.

Inquiet à l'idée de devoir faire lever des gens au cas où il serait placé en milieu de rang, Alekssandre s'est ensuite dépêché de rejoindre sa place pour la représentation de Les garçons et Guillaume, à table !.

 

 

À la rentrée, je vous livrerai le portrait de Laetitia, que j'avais contactée de la même manière qu'Alekssandre après un commentaire très drôle qu'elle avait laissé sur le blog, et que j'ai finalement rencontrée à l'occasion d'une représentation de Vénus à l'Athénée.

Si vous souhaitez que je vous tire le portrait, n'hésitez pas à me contacter soit par mail, soit via un commentaire sur le blog, soit lors de votre venue à l'Athénée (me demander auprès de l'équipe de l'Athénée mais attention, je ne suis pas là tous les soirs !).
Je suis également preneuse de vos écrits portant sur le spectacle vivant en général et/ou l'Athénée en particulier.



Les Garçons et Guillaume, à table!, fort de son succès de janvier et février derniers, se rejoue à l'Athénée jusqu'au 17 juillet !

Bon week-end.

Pleins feux

C'est de saison

Posté le : 24 juin 2010 07:07 | Posté par : Clémence Hérout
Catégorie : Archives

Comme je vous le disais hier en vous montrant les coulisses de l'événement, l'Athénée présentait sa saison 2010-2011 il y a peu.


Tour d'horizon partiel et partial, que vous pourrez compléter en allant voir les vidéos de la soirée sur la fiche de chaque spectacle du site internet de l'Athénée :


Oh les beaux jours de Beckett - mise en scène de Robert Wilson


Adriana Asti
, que vous connaissez peut-être pour l'avoir vue au cinéma chez Visconti, Bertolucci ou Pasolini, jouera dans Oh les beaux jours mis en scène par Robert Wilson.
En tournage à Venise pour le prochain film d'André Téchiné, elle présente le spectacle par téléphone :

Si vous n'entendez rien, cliquez ici pour aller sur YouTube.

 

 

Orchestre de Paris : 4 concerts pour 4 quatuors

Quatre quatuors de musiciens
issus de l'orchestre de Paris viendront donner quatre concerts tout au long de la saison, en lien avec les spectacles théâtraux de l'Athénée.

Découvrez des compositeurs du 20e siècle au moment d'Oh les beaux jours, de la musique russe pour accompagner le cycle Tchekhov (Oncle Vania, Les Trois Soeurs et La Cerisaie), des œuvres abordant le néo-classique et la question de l'oppression à l'occasion de Caligula et des partitions pleines d'humour noir en résonance avec Une Visite inopportune.



Oncle Vania de Tchekhov - mise en scène de Serge Lipszyc

C'est Robin Renucci, que vous avez peut-être vu dans Un Village français ou chez Chabrol, Mocky ou Bertolucci, qui interprétera Oncle Vania. Il est venu présenter le spectacle mis en scène par Serge Lipszyc.

 

Patrice Martinet et Robin Renucci

 

 

Fondation Royaumont - 4 récitals pour 6 chanteurs

 

(c)Malte Martin

Depuis quelques saisons, l'Athénée vous propose d'entremêler théâtre et musique : avec la Fondation Royaumont, découvrez quatre concerts pour voix et piano en octobre, décembre, mars et mai.


Les Trois Soeurs de Tchekhov - mise en scène de Volodia Serre


Volodia Serre, le metteur en scène des Trois Soeurs, a vraiment trois soeurs, toutes comédiennes.

C'est donc tout naturellement qu'il leur a confié les rôles-titres et qu'il interprétera également leur frère dans le spectacle.

Ils sont venus en famille nous lire quelques morceaux choisis de Tchekhov dont on oublie trop souvent le potentiel comique.

Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici pour aller sur YouTube.


 

La Cerisaie de Tchekhov - mise en scène de Paul Desveaux

Pour compléter ce cycle Tchekhov, Paul Desveaux, déjà venu à l'Athénée pour Les Enfants terribles, est venu présenter sa Cerisaie dont vous trouverez cette jolie citation dans la brochure 2010-2011 de l'Athénée : "c'est beau, c'est sensible, à part qu'on ne comprend rien".

 

© Malte Martin

 

 

Résidence de Claire-Marie Le Guay

La pianiste Claire-Marie Le Guay est en résidence à l'Athénée depuis deux saisons
: très attachée à la sensibilisation à l'art, elle a construit un véritable projet pédagogique où elle passe du temps dans des écoles primaires parisiennes et donne des concerts spécialement pour les enfants.
Elle donne également des récitals pour les adultes, au nombre de deux cette saison.

 

Claire-Marie Le Guay en coulisses avant d'entrer sur la scène de la présentation de saison.




Phi-Phi, une opérette d'Henri Christiné et Albert Willemetz - mise en scène de Johanny Bert pour Les Brigands

Si vous êtes un habitué de l'Athénée, vous connaissez déjà l'univers déjanté de la compagnie des Brigands qui livrent une opérette ou un opéra-bouffe au Théâtre tous les ans.

Le metteur en scène Johanny Bert, après avoir présenté Phi-Phi, a fait monter son équipe sur scène pour une démonstration très en jambes :

Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici pour aller sur YouTube.

 

 

Le Journal d'un disparu, opéra de Leos Janacek - direction musicale et mise en scène de Christophe Crapez.

Chanteuse dans le spectacle, Éva Gruber était déjà venue à l'Athénée pour L'Opéra de quatre notes : elle revient cette fois-ci dans Le Journal d'un disparu qu'elle s'est chargée de présenter.

Janacek est un compositeur tchèque né en 1854 et décédé en 1928. Il a composé des œuvres comme la Sinfonietta, L'Affaire Makropoulos, De la Maison des morts, Jenufa ou La petite Renarde rusée.

Voici un court extrait sonore (moins d'une minute) du Journal d'un disparu :

 

Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici pour aller sur YouTube.

 

 

Caligula de Camus - mise en scène de Stéphane Olivié Bisson
Stéphane Olivié Bisson : "Dans l'imaginaire collectif, Camus, c'est la photo en noir et blanc, la cigarette aux lèvres… Ça sent le Panthéon!"

 

Avant de partir, il offrit à Patrice Martinet, directeur de l'Athénée, ce livre rassemblant Albert Camus, René Char et Henriette Grindat.

 

 

La Voix humaine, opéra de Poulenc d'après Cocteau - mise en scène de Vincent Vittoz

Vincent Vittoz est venu présenter l'opéra de Poulenc composé d'après l'œuvre éponyme de Jean Cocteau :

 

 

L'Échange de Paul Claudel et l'opéra Didon et Énée de Purcell - mises en scène de Bernard Levy

Bernard Levy a déjà mis en scène
deux spectacles à l'Athénée : En attendant Godot et Fin de partie, deux pièces de Beckett.

Il revient deux fois cette saison dans deux œuvres très différentes, L'Échange de Paul Claudel dont il espère faire "quelque chose d'âpre, de sensuel, de drôle mais terriblement émouvant" et Didon et Énée de Purcell qu'il abordera en novice de l'opéra.

 

 

Une Visite inopportune de Copi - mise en scène de Philippe Calvario

Philippe Calvario : "La visite inopportune, c'est cette saleté de mort qui arrive un peu trop tôt…"

 

 

Ali Baba ou les quarante voleurs, opéra de Cherubini - mise en scène de Charlotte Nessi

Comme l'a dit Charlotte Nessi, "on connaît tous Ali Baba même si on ne sait plus très bien ce que font les quarante voleurs".

© Malte Martin

 

 

Le Récit de la servante Zerline de Hermann Broch - mise en scène d'Yves Beaunesne

"Voilà encore une journée de passée qui ne reviendra plus"

Vu à l'Athénée pour sa mise en scène de Cosi fan tutte de Mozart, Yves Beaunesne a un vrai talent pour donner envie d'aller voir ses spectacles, décuplé ici par la présence de l'actrice Marilu Marini.

Je vous laisse donc regarder la vidéo sur le site de l'Athénée en lançant un appel de fashion victim :

Le jour de la présentation de saison, Marilu Marini portait ces chaussures. Je veux les mêmes. Merci de me communiquer toute information me permettant de les trouver ("pique-les dans la loge de Madame Marini quand elle reviendra jouer le spectacle" N'EST PAS une information valable !). Merci.

 

 

Il est encore temps de vous abonner pour cette saison 2010-2011 !
La saison actuelle n'est pas encore terminée : Guillaume Gallienne joue jusqu'au 17 juillet la reprise de son spectacle Les Garçons et Guillaume, à table !

Bon jeudi et à demain pour le premier portrait de spectateur sur ce blog.

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