Bougres de faux jetons à la sauce tartare
Catégorie : Blanche-neige
En allant hier soir à l’Athénée pour photographier le décor de Blanche-Neige, je m’attendais à croiser des pommes, des miroirs et des nains, mais certainement pas Tintin :
La caisse vue de côté
Le côté du couvercle
Détail du côté du couvercle
À l'intérieur de la caisse
Détail de l'intérieur du couvercle
Détail de l'intérieur du couvercle
Détail de l'extérieur du couvercle
Vous ne verrez pas cet accessoire sur scène, car il s’agit d’une caisse à roulettes dont l’équipe technique se sert pour transporter tous les objets qui peuvent lui être utiles : prises électriques, rallonges, guindes, ficelles, outils, planches... On appelle ce genre de caisses des flycases.
Habituellement, les flycases sont noires et cerclées de métal. Si celle-ci est particulière, c’est parce qu’elle appartient à Stéphane, chef machiniste du spectacle : grand fan de Tintin, il a personnalisé sa caisse lui-même.
Il m’a raconté avoir également fabriqué des répliques d’objets rencontrés dans les bandes dessinées de Tintin, comme un modèle réduit (un mètre de longueur, quand même !) du vaisseau en forme de requin (Le Lac aux requins), de l’hydravion de L’Île mystérieuse ou encore de la fusée d’Objectif Lune.
Ayant lu et relu tous les albums de Tintin dans mon enfance, j’ai reconnu sans effort les dessins présents sur la caisse de Stéphane : et vous ?
Joker : les dessins ne sont pas forcément tirés d'album de Tintin !
En bonus, le petit cahier de Thierry, régisseur lumières également très créatif, dans un autre style.
Blanche-Neige, opéra de Marius Lange mis en scène par Waut Koeken commence samedi !
NB : le titre est une insulte utilisée par le capitaine Haddock dans L’Affaire Tournesol. J’aurais tout aussi bien pu choisir “tchouck-tchouck-nougat”, “papou des carpates” ou “garde-côtes à la mie de pain”.
Clémence Hérout